Après le relais 4x100m nage libre et le 100m, Maxime va tenter de s’inviter une dernière fois parmi les huit meilleurs nageurs de la planète, ce samedi au centre aquatique de Tokyo. Il refermera ensuite le livre de ses premiers JO.
Il reste une dernière page à écrire et Maxime Grousset n’est pas du genre à manquer d’inspiration. Ce samedi, le Cagou va tenter d’alourdir un bilan olympique déjà copieux, fort de deux finales. Mais il ne faut pas se le cacher, cela ne sera pas la partie la plus simple. Si au regard de l’état de forme et du talent pur, Grousset a évidemment sa place parmi les géants, au niveau du physique il a déjà bien entamé son capital après cinq 100m et un 50m. Beaucoup plus que la plupart des autres demi-finalistes qui ont bien moins nagé que lui depuis le début de la compétition. Il s’agirait donc bien d’un nouvel exploit pour le Cagou, qui nagera encore une fois au couloir 8 comme lors de la demi-finale mondiale de Gwangju en 2019, où il avait pris la neuvième place, à une encablure de la finale mais avait explosé son meilleur temps en 21.86.
Exploit ou rien
Comme en série, il nagera également une nouvelle fois aux côtés de son meilleur ennemi, l’Américain Michael Andrew. Celui qui l’avait privé du titre planétaire junior en 2017, avant le priver de la finale mondiale en Corée. L’heure de la revanche ? Le Calédonien a, en tout cas pour lui, une impressionnante dynamique positive. Et s’il arrive à trouver le relâchement parfait, son record, 21.74, pourrait tomber, malgré la fatigue accumulée. À n’en pas douter, une place en finale ne se jouera pas au dessus de ce temps-là. Un record que Max a établi très récemment aux championnats de France de Chartres en juin en fin de semaine avec toutes ses autres courses dans les jambes. Rien n’est donc jamais écris d’avance avec lui. Et vu que ses Jeux sont déjà réussis, Maxime Grousset n’a rien à perdre.
À Tokyo, YC