Partenariat reconduit entre le CTOS et l’INSEP

Une nouvelle convention a été signée entre le CTOS et l’INSEP avec un partenariat qui s’est enrichi. Interview de Thierry Dumaine, responsable de l’Unité d’Accompagnement à la Performance à l’INSEP.

Comment a évolué le rôle de l’INSEP depuis la nouvelle convention ?

Après avoir surtout fait de la formation, notamment des entraîneurs, en vue des Jeux de 2019, désormais, il s’agit de travailler sur des objectifs concrets sur quatre ans (jusqu’aux prochains Jeux, NDLR). Il s’agit d’aider à structurer des projets, d’évaluer les moyens humains, de mettre en place un calendrier, ligue par ligue. C’est donc un accompagnement bien plus poussé. 
Mais attention, l’idée n’est pas de coller à un modèle métropolitain préexistant, mais bien de créer quelque chose de différent.

« L’idée n’est pas de coller à un modèle métropolitain préexistant, mais bien de créer quelque chose de différent. »

C’est-à-dire ?

En Métropole, la pratique est encadrée par les fédérations. Elle est donc professionnalisée. J’entends par là que les moyens humains sont définis par des contrats, avec des employés à plein temps. En Nouvelle-Calédonie, c’est différent. J’ai bien vu durant les Jeux du Pacifique que les encadrants sont presque tous des bénévoles. Donc l’approche est forcément différente. Il faut ainsi travailler avec un rythme différent, en fonction des disponibilités, mais aussi des objectifs.

« Les encadrants sont presque tous des bénévoles. Donc l’approche est forcément différente… »

Quel a été l’impact de la crise sanitaire actuelle sur vos missions ?

Je devais venir en Nouvelle-Calédonie une première fois en avril, mais avec le confinement cela est devenu impossible. Donc tout se fait à distance pour le moment, par visioconférences. On a malgré tout pu bien avancer. Je pense notamment à une réunion qu’on a pu faire avec le Direction de la jeunesse et des sports, pour avoir une mise en commun des objectifs entre CTOS et DJS. Cela permettra plus d’efficience ensuite.
Et puis en juillet, nous organisons une réunion avec une première ligue. C’est un test pour voir s’il est possible de réaliser des entretiens à distance avec les dirigeants, entraîneurs et athlètes. 
Ensuite, un deuxième déplacement était prévu pour moi en octobre. J’espère qu’on pourra le reporter à la fin de l’année, mais tout dépendra, bien entendu, de l’évolution de la situation sanitaire.